Zazü :
Quand je suis arrivé et que j’ai vu ce marquage au sol, ça m’a dérangé. C’est comme une intrusion de l’urbain dans cet espace naturel. J’ai du mal.
Dominique Murot :
Le thème cette année, c’était « inventaire ou l’idée d’un recensement ». Or, pour recenser, il faut ... délimiter. Alors j’ai délimité avec une ligne qui partage l’île en deux. Maintenant sur l’île il y a ceux qui sont au sud de la Loire et ceux qui sont au nord. C’est marrant, il y a des gens qui respectent le sens de circulation, qui marchent bien à droite de la ligne.
Comme la ligne n’est pas droite tout le long, ça fait plutôt route de campagne. Et puis au fur et à mesure que la journée avance, le marquage est recouvert par les graviers, il disparaît. Le naturel reprend le dessus.
Marie-Claude Valentin :
La ligne de Dominique Murot investit toute l'île, et tout-à-coup elle change complètement la perspective de ce chemin. On redécouvre cet endroit, on le voit diféremment. On est bousculés, mais c'est bien, c'est le rôle de l'art, et puis c'est temporaire.
Le marquage de la route vient rappeler très pertinemment le rapport entre l’île Simon, espace naturel, et l’urbanité environnante. Ici on est quand même au beau milieu de la ville de Tours, on voit les bâtiments, les voitures qui circulent, mais on ne les entend pas. On est dans une bulle. On entend le vent dans les arbres, et les petits oiseaux. C’est ça qui fait la magie de l’île Simon.
Le marquage de la route vient rappeler très pertinemment le rapport entre l’île Simon, espace naturel, et l’urbanité environnante. Ici on est quand même au beau milieu de la ville de Tours, on voit les bâtiments, les voitures qui circulent, mais on ne les entend pas. On est dans une bulle. On entend le vent dans les arbres, et les petits oiseaux. C’est ça qui fait la magie de l’île Simon.
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